Hypocondrie: causes, symptômes et traitement

Prendre soin de sa santé est normal. Il est anormal que cette préoccupation transcende les frontières rationnelles et devienne une idée obsessionnelle des maladies existantes possibles. Une personne commence à s'inventer des maladies et, au bout d'un moment, elle ressent réellement tous les symptômes de maladies graves. Ces personnes sont appelées hypochondriaques ou patients imaginaires.

Hypochondrie (syndrome d'hypocondrie) est appelé état pathologique de la psyché humaine, dans lequel il est irrationnel, s'inquiète excessivement de sa santé. Et tout ne serait rien si cette préoccupation se limitait à la prise de vitamines, à une prévention adéquate et au lavage des mains. L'hypocondriaque ne suffit pas, il est littéralement sûr d'avoir une ou plusieurs maladies rares et mortelles, qui, pour une raison quelconque, restent inaperçues des médecins.

L'hypocondriaque se plaint d'une variété de symptômes et ne trompe pas, car il ressent presque tout ce qu'il décrit. Le fait est que les sensations habituelles auxquelles nous ne prêtons pas attention aux hypocondriaques gagnent en force, en puissance et en importance. À chaque tumulte de l'abdomen, il peut voir des signes convaincants d'une maladie grave.

Le nom hypochondria reçu du mot grec ὑπο-χόνδριον, qui se traduit par "hypochondre". Les anciens Grecs étaient tout à fait sûrs que c'était quelque part dans l'hypochondre que se trouvait la source de la souffrance de l'hypochondriaque. Le plus souvent, les personnes atteintes d'un tel trouble mental se plaignaient de la douleur dans cette région.

Au cours de la longue histoire de l'hypochondrie, on l'a appelé le plus états névrotiques et mentaux différentsjusqu'à ce que la formulation soit réduite à un sens concret et compréhensible - une maladie imaginaire dans laquelle une personne est convaincue. La Classification internationale des maladies, actuellement en vigueur (CIM-10), fait référence aux troubles mentaux de l'hypochondrie aux somatoformes. Pour la maladie est fixé le code F45.

L'hypocondrie est répandue: Les experts disent que près de 15% des personnes qui vont dans des polycliniques et des hôpitaux pour des soins médicaux souffrent de ce trouble à un degré ou à un autre. Il est difficile de déterminer les caractéristiques de genre, certains experts sont certains que le trouble est plus caractéristique des hommes, d'autres affirment que ce trouble mental se produit avec la même fréquence tant chez les représentants du sexe fort que chez les femmes. Mais il est à noter que chez les hommes, la maladie débute généralement après 30 ans et chez les femmes après 40 ans.

L'hypocondrie est-elle dangereuse? Très probablement, oui, parce qu’il est plus fort que d’autres troubles mentaux qui affectent l’état physique, des mécanismes dits psychosomatiques sont impliqués (en considérant la maladie, une personne finit par créer une maladie). La psychologie des hypochondriaques ne change pas beaucoup: après avoir appris le vrai diagnostic, beaucoup de gens disent quelque chose comme «Je le savais!». L'hypocondrie étant connue de l'humanité depuis plus de 2 000 ans, dans l'histoire, il existe de nombreux noms de personnes exceptionnelles qui ont souffert de ce trouble.

• L'écrivain Edgar Alan Poe il a écrit à plusieurs reprises à ses proches avec des lettres indiquant qu'il n'avait pas eu longtemps à vivre, sa mort était inévitable, car il était mortellement malade. Il était vraiment sûr qu'il ne lui restait plus que deux semaines à vivre, mais les médecins trouvèrent Edgar Allan Poe en bonne santé.
• Artiste Edwin Henry Landseer - l'un des peintres les plus aimés de la reine Victoria - était convaincu qu'il était malade et mortel. Il a essayé de "tuer" la maladie avec de l'alcool et de l'opium, ce qui l'a en fait détruit. En conséquence, il s'est retrouvé dans un asile d'aliénés, mais il ne pouvait être guéri.
• Écrivain Charlotte Bronte (L'auteur de la légendaire "Jane Eyre") a survécu à une série de décès d'êtres chers, raison pour laquelle elle avait peur de mourir et souffrait d'hypocondrie toute sa vie (cette maladie de l'Angleterre victorienne était appelée "le sombre ennemi de l'humanité"). Surtout, Charlotte avait peur de mourir de tuberculose. Vraisemblablement, elle est morte de lui (la cause exacte de la mort de l'écrivain n'a jamais été établie).
• Célèbre réformateur, personnage public et La soeur de miséricorde de Florence Nightingale, pour lequel les hôpitaux militaires de la guerre de Crimée sont devenus la deuxième maison, est tombé malade de la fièvre de Crimée. Cela l'a convaincue qu'elle doit mourir bientôt. En conséquence, Florence, à l'âge de 38 ans, a tout jeté et s'est couchée, où elle a passé la majeure partie de sa vie (elle a vécu jusqu'à 90 ans) - elle avait peur de se lever pour ne pas provoquer une attaque de fièvre récurrente.
• Charles Darwin, scientifique en évolution Après son expédition aux îles Galapagos, il est rentré avec la conviction qu'il souffrait d'une maladie incurable et terrible causant des douleurs abdominales, des maux de tête, de la fatigue et des vomissements. Avec la certitude qu'une étrange maladie tropicale le tuerait sûrement, Darwin vécut pendant 40 ans. Il a tenu un journal, décrivant les observations de ses symptômes, notamment des flatulences. Les médecins soupçonnaient déjà que l'auteur de la théorie de l'évolution était une hypocondrie.

Les psychothérapeutes surveillent depuis longtemps les hypocondriaques et ont conclu que ce trouble mental peut exister sous trois formes différentes.

L’hypocondrie obsessionnelle est propre aux personnes trop vulnérables et impressionnables, se produit généralement sur le fond d'un fort stress, des expériences. Hypocondriaque - une personne avec une imagination très riche. Une frustration se produit facilement, même les paroles négligées d'un médecin qui ne veut rien dire de tel, les histoires d'amis ou de connaissances sur la maladie, ainsi que la lecture de la littérature médicale ou la visualisation de films et de programmes pertinents peuvent le provoquer. Il est à noter que cette forme se développe souvent chez les personnes ayant une relation particulière avec la médecineles étudiants des universités de médecine et, par conséquent, les hypochondries sont souvent qualifiés de "maladie de troisième année".

Une passion pour la lecture de livres de médecine peut également conduire à une forme légère d'hypochondrie. (Une personne, si elle le souhaite, trouve en elle-même les symptômes de presque toutes les maladies du répertoire du thérapeute - c'est un fait prouvé). Il n’est pas difficile de distinguer un tel désordre hypochondriaque: il se manifeste presque toujours par de soudaines attaques de forte anxiété pour sa santé précieuse. L'hypocondriaque a peur d'attraper un rhume, une intoxication, de s'infecter. Mais en même temps, il comprend et réalise qu'il est capable d'éviter la maladie.

Soins de santé hypertrophiés. Non, tout est clair, tout semble logique: une personne veut rester en bonne santé, mais la prévention elle-même est délibérément ambitieuse: l'hypochondrie doit faire beaucoup d'efforts pour atteindre l'état de santé souhaité. Les mesures de prévention d’une maladie sont assimilables à une opération galactique et couvrent tous les domaines de la vie. Par exemple, une personne est extrêmement préoccupée par la prévention de l'oncologie et, afin de ne pas attraper le cancer, elle étudie en permanence le développement des scientifiques, les conseils de la médecine traditionnelle, boit de l'urine et du kérosène pour l'aviation en même temps, mange des kilogrammes de tomates fraîches simplement parce que quelqu'un a dit que cela aidait. cancer.

Il est également facile de distinguer un tel hypocondriaque - cette personne est le rêve de tout guérisseur, guérisseur, ainsi que des fabricants de médicaments homéopathiques et de nano-appareils qui "devraient aider à tout".

Un hypocondriaque surévalué a toujours en stock plusieurs théories pseudoscientifiques qui expliquent les avantages des cuisses de grenouilles, du kérosène et des tomates. Si de telles théories n'existent pas, l'hypochondrie les inventera. Pour ces hypochondriaques, le plus important est leur santé, et ils sont prêts à la pratiquer tout le temps pour la préserver et la renforcer. Famille, travail, amitié, communication, loisirs - tout passe au second plan.

Tout l'argent va aux cuisses de grenouilles et au kérosène, pour consulter les guérisseurs. Souvent, à ce stade, les familles s'effondrent - il est très difficile de vivre sous un tel toit avec des hypocondriaques aussi surévalués.

Cette forme de désordre sur la base des résultats pathologiques et des croyances du patient. Les conclusions de l'hypocondriaque sont illogiques, dans une conversation, il peut établir un lien entre ce qui est impossible à réunir ("le cadeau de Dieu et les œufs brouillés"). Les hypocondriaques parlent également de leur terrible maladie de la même manière illogique, soupçonnant les médecins de cacher un diagnostic précis. De tels hypochondriaques recherchent tout et toujours une confirmation indirecte de ma maladie ("ma maison est construite de matériaux dangereux, j'ai un cancer, les voisins sont laissés à gauche, les voisins à droite ont aussi une personne malade, ce qui signifie que nous sommes infectés de manière intentionnelle, je suis aussi malade" ").

Les tentatives de dissuasion d'une telle hypochondrie sont vouées à l'échec - il vous écoutera avec méfiance et vous accusera immédiatement de tromperie, de connivence avec le gouvernement, la mafia des médecins. Quand un refus de traitement ou une intervention chirurgicale est reçu, pour un hypocondriaque délirant, ceci est la preuve de son destin imminent ("ils ne vont pas à l’hôpital car il est trop tard pour se soigner")

En lien avec le développement d'Internet et son accessibilité pour la population, les psychiatres ont inscrit au registre des maladies un trouble concomitant dans lequel une personne tente d'établir son propre diagnostic et d'être traitée par des publications sur Internet. C'est cyber chondria (synonyme - hypochondrie informationnelle). Ce symptôme peut survenir dans l’un des trois principaux types de troubles cliniques.

Il est difficile de répondre sans équivoque aux raisons pour lesquelles un tel trouble mental se développe - il existe plusieurs opinions et hypothèses à ce sujet. Principalement considéré théorie génétique - Une personne peut hériter de ses parents la méfiance, l’impressionnable, une imagination riche, un niveau élevé d’anxiété, de sensibilité. Ce ne sont pas seulement des traits de caractère, mais aussi des caractéristiques de l'organisation du système nerveux.

Il est évident que les personnes atteintes d'hypocondrie perçoivent à tort les signaux de leur corps, ils ne sont pas interprétés et interprétés de manière erronée. Même un léger picotement dans les membres peut être considéré comme une douleur. Il est évident qu'il y a une erreur soit dans le travail du cerveau qui reconnaît incorrectement le signal, soit dans les nerfs périphériques, ce signal est incorrect. Cette question est toujours ouverte.C'est pourquoi même les sensations les plus innocentes dans le corps sont si importantes pour elles et sont perçues comme des signes de pathologie.

Affecter la probabilité de développer une hypochondrie maladies infantiles - Si une personne en bas âge souffre d'une maladie longue et grave, l'installation peut durer éternellement. Des parents excessivement attentifs, qui sont très inquiets pour la santé de leur enfant, peuvent en faire un hypocondriaque et, à chaque simple égarement, ils font tant de bruit en appelant le médecin et en achetant de nombreux médicaments qui ne peuvent tout simplement pas être différents des problèmes de santé.

Un sol reconnaissant pour le développement de l'hypochondrie est considéré comme un état dépressif prolongé, un stress intense, un état névrotique. Lorsqu'une personne se trouve dans de tels états, son psychisme est épuisé et, au niveau physique, il commence littéralement à se sentir faible, vulnérable. Un grand nombre de psychiatres considèrent le syndrome de l'hypochondrie comme un instinct de conservation excessif et hypertrophié, ainsi qu'un degré extrême de manifestation. thanatophobie (peur pathologique de la mort).

Il est à noter que les hypochondriaques trompent souvent leur propre cerveau: ils ne savent pas comment faire mal, bien qu'ils essaient de le faire.

Les hypocondriaques se plaignent. Tout fait mal, rien n'y fait - c'est à propos d'eux. Et les plaintes peuvent être douloureuses dans différents organes: aujourd'hui, le cœur fait mal, demain - la tête, dans une semaine - les reins. Certains (avertis) se rendent à la réception chez le thérapeute avec un diagnostic et un schéma de traitement prêts; le médecin est censé approuver et confirmer les soupçons. Si le médecin établit un autre diagnostic ou dit que le patient est en bonne santé, cela provoque un mécontentement, un sentiment d'insatisfaction.

Ce patient exprime souvent des doutes quant à la préparation du médecin et va chez un autre spécialiste. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le nom du patient soit connu de tous les médecins de l'hôpital ou de la ville. Le symptôme principal qui devrait alerter le thérapeute expérimenté - incohérence. Lors d'une réception, le patient dit avec confiance qu'il a «exactement le cancer de l'intestin», et lors de la prochaine visite, avec la même conviction, il déclare avoir une occlusion intestinale.

Le plus souvent, les hypochondriaques se plaignent du travail du cœur et des vaisseaux sanguins, des reins, de la vessie, de l'estomac, des intestins et du cerveau. En deuxième position en termes de fréquence - les maladies infectieuses (hépatite, VIH), ainsi que les maladies oncologiques.

Les douleurs hypocondriaques sont très intéressantes: ils ne correspondent généralement pas au tableau clinique d'une seule maladie. C'est le plus souvent la paresthésie - picotements, engourdissements. La psychalgie vient en deuxième position (la douleur n’est pas liée au travail des organes ni à leur état, il est souvent difficile pour une personne de montrer exactement où elle fait mal). Il y a souvent aussi des sénestalgies (les douleurs sont très fantaisistes - elles brûlent, se tordent, poussent, se révèlent). Certains patients ont généralement du mal à décrire les effets de la douleur, indiquant simplement qu'ils éprouvent un inconfort grave.

Reflète la présence d'hypocondrie et le comportement d'une personne, sur ses interactions avec les autres. Chez les hommes et les femmes, la méfiance augmente, ils deviennent des égoïstes. Les propres "plaies" deviennent plus importantes que les intérêts de la famille, des êtres chers et des enfants. Ils exigent la participation de parents, les harcelant avec des demandes de soins, de tutelle et d'empathie. Si les membres de la famille essaient de maintenir l'illusion de paix avec leur dernière force, les hypocondriaques le perçoivent certainement comme un signe de dégoût, d'indifférence, qui les plonge encore plus dans un état de dépression et de malheur.

Le comportement classique de l'hypocondriaque est constitué d'accusations déraisonnables contre des proches en l'absence d'attention. L'hypocondriaque n'est pas heureux, il est impossible de le captiver, de le sortir de ses pensées et de ses efforts au profit de sa propre santé. Peu à peu, les hypocondriaques en viennent à la conclusion que le monde est habité par des gens insensibles et indifférents (parents, médecins) qui ne veulent pas prendre leur problème au sérieux.

De ce fait, la fréquence des contacts sociaux est réduite, une personne devient isolée, refuse de travailler, du mariage, car ces aspects de la vie peuvent leur enlever les «restes de leur précieuse santé». La justification ressemble le plus souvent à ceci: "Je peux vivre, peut-être deux lundis."

Même si le médecin généraliste est tout à fait sûr qu'un hypocondriaque est assis devant lui, il est obligé de prescrire les examens et tests nécessaires pour exclure les causes somatiques (corporelles) de la douleur. Une gamme assez large de recherches est menée - de laboratoire, instrumentale.

Si la maladie n'est pas détectée, il est recommandé à la personne de visiter psychiatre. Ce spécialiste effectue des tests pour distinguer l'hypochondrie de la dépression, de la schizophrénie et d'autres maladies ou pour détecter les maladies mentales associées.

Où le traitement aura lieu - à la maison ou dans un hôpital psychiatrique - le médecin décide. Dans les hypochondries sévères associées à des idées suicidaires, un traitement hospitalier est recommandé. Dans d'autres cas, cette question est entièrement laissée à la discrétion du médecin. Les médicaments hypocondriaques sont considérés comme indésirables. Le fait est que le simple fait de prescrire des pilules ou des injections entraîne une condamnation supplémentaire chez les patients pour cause de maladie grave.

Hypochondriaque doit prendre ses médicaments sous la surveillance du personnel médical, faute de quoi un dépassement des doses, le refus de prendre en faveur des cuisses de grenouille et d'autres méthodes d'auto-traitement ne peuvent être exclus. Le principal moyen de guérir l'hypochondrie est la psychothérapie. Une technique rationnelle est appliquée, ce qui permet de convaincre le patient de la fausseté de ses opinions.

Bien prouvé thérapie de gestalt, thérapie familiale et psychothérapie cognitivo-comportementale. La tâche du médecin est de créer pour le patient de nouvelles attitudes positives qui l’aideront de manière plus critique à se soigner, à traiter ses attitudes et ses croyances.

Est-il possible de guérir complètement une personne? C'est possible, mais à condition qu'il s'y intéresse lui-même. Sans un niveau de motivation approprié, tous les efforts du psychothérapeute seront inutiles et inefficaces.

C’est avec motivation que la difficulté principale se pose généralement: un hypocondriaque n’est pas contre le traitement, mais pas pour ce qu’il veut, mais contre un cancer imaginaire ou le sida. Les projections de traitement sont donc ambiguës: selon les statistiques jusqu'à 25% des patients atteints d'hypochondrie sont en rechute depuis un an - Les pensées sur la prétendue maladie reviennent.

Peu d'hypocondriaques sont intrigués par cette question. Mais la probabilité de guérir une personne à la maison préoccupe grandement sa famille et ses proches. Tout d’abord, il faut bien comprendre que L'hypocondrie est une maladie mentale et ce groupe de maladies humaines ne répond généralement pas au traitement à domicile.. Débarrassez-vous de l'obsession et des illusions des remèdes populaires pour faire face à une obsession de s'engager dans la prévention du cancer avec l'aide de l'âme et le massage est impossible. Par conséquent, un psychiatre devrait être impliqué dans le traitement.

Mais dans la force des parents et l'hypochondrie elle-même pour aider ce spécialiste à vaincre la maladie. Et la première mesure d’auto-assistance est la bonne organisation de votre vie. Il faut laisser le moins de temps possible pour réfléchir et occuper le plus possible avec des choses (maison, public, passe-temps). Très souvent, les psychothérapeutes notent que l'état de l'hypocondriaque s'améliore si des proches ou des amis lui donnent un animal de compagnie, un chat ou un chien.

Les experts demandent également aux proches ou aux camarades du patient de lui rendre un grand service - de rassembler et de cacher tous les ouvrages de médecine - ouvrages de référence, encyclopédies, ainsi que de nombreux exemplaires du magazine Our Health ou de publications similaires, pour lesquels des personnes souffrant d'hypocondrie ont longtemps été signées.

La thérapie ira beaucoup plus vite si le patient voit exemples positifs Par exemple, connaître l'histoire de personnes guéries d'un cancer vit heureux et pleinement avec des diagnostics tels que le VIH, le sida et les maladies auto-immunes. Il existe suffisamment d'exemples de ce type. Aujourd'hui, il existe des cycles de programmes télévisés, de livres, de films les concernant - faites une sélection. Il est important de consacrer suffisamment de temps à dormir la nuit, à bien manger, d'exclure de la vie du patient tout le kérosène et les cuisses de grenouille qu'il a essayé de prendre (ceci doit être fait après que le psychothérapeute a donné son autorisation pour une telle action).

Une personne doit apprendre à se détendre - à pratiquer la méditation, le yoga. L’aide de parents est également nécessaire pour faire plus souvent apparaître une hypochondrie - au cinéma, aux expositions, aux concerts. Pour lui, dans le processus de traitement, les nouvelles impressions sont très importantes, cela n’a rien à voir avec la médecine et la maladie.

Il est impossible de faire pression sur une hypocondrie, de lui demander de rassembler son courage et de surmonter enfin son propre problème. Il ne peut pas faire ça. Pour lui, cette attitude signifie se battre avec soi-même et, pour cette raison, l’entraide dans le syndrome hypocondriaque doit être raisonnable et coordonnée avec le psychiatre traitant.

Les maladies mentales sont assez difficiles à prévenir car tous les facteurs susceptibles d’affecter leur survenue n’ont pas été étudiés; beaucoup n’est pas évident pour les médecins et les scientifiques. Dans le cas du syndrome d'hypochondrie, des mesures préventives doivent être prises pendant l'enfance.

• Ne pas effrayer l'enfant avec de terribles maladies (“Enlevez l'écharpe - attrapez un rhume et mourez”, “prenez un doigt avec une aiguille - vous saignerez ou serez infecté par une maladie dangereuse”). L’attitude de l’enfant à l’égard de la maladie doit être adéquate.
• Ne pas effrayer si l'enfant a été meurtri ou meurtri. - ils n'en meurent pas, mais ils deviennent facilement hypochondriaques sur fond de préoccupation névrotique constante des parents pour la santé de l'enfant.

Les adultes ne devraient pas être impliqués dans l'autodiagnostic de livres, d'Internet ou de films médicaux. Les autodiagnostics n’ont toujours pas convaincu personne. Si une personne est très impressionnable, alors même les images de l'encyclopédie médicale peuvent déclencher les premières étapes de l'hypochondrie en elle.

Si une personne a déjà été traitée pour hypochondrie, il est important de consulter un psychologue ou un psychothérapeute, si nécessaire - après chaque épisode d'apparition d'une pensée obsessionnelle sur une maladie possible. Très souvent, un traitement préventif (prophylactique) est nécessaire et, comme le traitement principal, ne repose pas sur un traitement médicamenteux, mais sur un travail psychologique.

La vidéo suivante vous expliquera les symptômes et les causes de l'hypochondrie.